Sean Chen est un dessinateur de bandes dessinées connu pour les illustrations qu’il a réalisées sur les séries de Marvel. Il a notamment illustré « Iron Man », « Avengers » et « Spider-Man ». Mais, il a fini par délaisser l’industrie traditionnelle des bandes dessinées. Aussi, ce qui l’intéresse maintenant, c’est de produire ses propres œuvres en utilisant la technologie Web3. Voici pourquoi.
Sean Chen se tourne vers la technologie NFT et le Web3
Après une carrière à succès en tant que dessinateur de bandes dessinées Marvel, Sean Chen se tourne vers le Web3. L’artiste de Marvel Iron Man a décidé de créer ses propres séries avec cette technologie. À cet effet, il collabore actuellement avec la start-up Web3 247 Comics pour lancer une nouvelle série de bandes dessinées. Cette dernière, basée sur la technologie NFT, est appelée « Genesis ». Pour ce projet, le dessinateur sera pour la première fois un scénariste aussi.
La série Genesis raconte l’histoire d’un scientifique américain d’origine asiatique appelé Lucas Zhang et de sa fille. Elle aborde les questions de robotique, de militarisme ainsi que d’immortalité, et parle de grandes entreprises. Elle est faite d’humour noir et de science-fiction, avec quelques allusions quelque peu acerbes à Disney.
Sean Chen compte proposer des NFT frappés sur Ethereum qui représentent les personnages de Genesis. Pour l’instant, avec Carl Choi, l’éditeur de 247 Comics, il a déjà lancé le personnage Bobo, un gorille géant. Bobo se présente sous la forme d’un NFT fractionné offrant un accès anticipé à certains contenus de 247 Comics.
Chen parle de la triste réalité du monde des comics
Il est vrai que Chen a travaillé sur des bandes dessinées qui ont connu un succès phénoménal. Mais, le dessinateur a confié qu’il est souvent difficile pour les artistes de gagner leur vie dans cette industrie traditionnelle. « Il y a des ventes très prévisibles et il y a un chemin très prévisible par lequel ces choses passent », a expliqué Sean Chen.
Le dessinateur a indiqué que ce sont surtout les éditeurs de bandes dessinées qui se font des gains considérables. Les artistes, quant à eux, n’ont droit qu’à une faible part du butin.
Chen a parlé du sort des artistes ayant participé à la création des films à succès dans l’industrie traditionnelle des comics. Il a expliqué que les créateurs, une fois vieux, « ne peuvent pas se payer des soins de santé ». Les artistes se retrouvent en mauvaise posture, car une « grande partie des bénéfices ne remonte pas jusqu’aux créateurs originaux ».
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